• 14 février : Battambang, au delà de mes limites…

    14 février: Battambang, au delà de mes limites

    Nous avons roulé toute la journée de 6h45 à 16h. petite photo de notre hôtel au départ, quel luxe ! 15 dollars quand même.

     

    Les 90 km se passent très bien et j’en suis ravi. Je suis Patrick, mais je roule à 10% au dessus de ma vitesse habituelle, résultat je le paie vers la fin.

     

    En cours de route toujours les sauvages : camions et bus qui roulent à des allures infernales, même dans les petits villages et qui klaxonnent comme des abrutis ! Le mot n’est pas trop fort.

    14 février: Battambang, au delà de mes limites

    14 février: Battambang, au delà de mes limites

    Une petite pagode sur la route, pour ne pas changer.

    14 février: Battambang, au delà de mes limites

    vous vous servez dans la glacière et vous payez.

    Nous nous désaltérons souvent et j’ai même bu un Coca et une boisson énergétique venue de je ne sais où ?  En tout je bois 6 litres environ, mais c’est nécessaire.

    14 février: Battambang, au delà de mes limites

    Nous rencontrons des pêcheurs de coquillages dans l’eau boueuse ! Sur la route, beaucoup d’étals avec ces petits coquillages qui sèchent au soleil et les gens achètent par mesure (une demi peinte), et mangent çà. Je ne le ferai pas car c’est déconseillé par les précautions sanitaires à notre égard.

    Nous mangeons du riz avec un peu de volaille, un peu de soupe et un œuf. Çà nous retape pour la suite du parcours.

    14 février: Battambang, au delà de mes limites

    les beaux nénuphars

    A une quinzaine de km de Battambang, j’ai un coup de barre, mais je finis quand même sur les rotules. A l’hôtel on m’annonce qu’il fait 39° !

    En arrivant à l’entrée de la ville, les 3 Chinois de Hong Kong que nous avions rencontrés à la pagode de Phnom Penh mardi nous voient arriver et viennent nous saluer en se prenant en photo avec nous et en nous photographiant sous toutes les coutures.

    Finalement nous dénichons l’hôtel prévu et prenons une bonne douche avant d’aller manger en ville.

    112km, ce n’est peut-être pas énorme, mais sous cette canicule c’est l’enfer. Il faut que je maîtrise mieux mes efforts.


    3 commentaires
  • 13 février : Pursat et après-midi CALVAIRE

    ceux qui souhaitent voir la version de notre voyage écrite par mon coéquipier Patrick, allez sur:

    http://cyclasie.wordpress.com

    Un petit thé à la gargote et quelques photos des enfants qui partent à l’école.

    13 février: Pursat Après-midi Calvaire

    La majorité y vont en vélo, souvent avec un sur le porte bagage, les filles ont une jolie robe plissée bleue avec un corsage blanc et les garçons en pantalon.

     

    13 février: Pursat Après-midi Calvaire

    Nous avons aussi rencontré plusieurs transports scolaires qui ramassent les enfants dans les villages avoisinants et voici ce que çà donne : tous entassés dans une « bétaillère » impressionnant !

     

    13 février: Pursat Après-midi Calvaire

    Egalement le transport des personnes est inimaginable, voir la photo : les gens mettent leurs motos sur le camion et s’assoient sur la moto qui est aux trois quart en dehors !

     

    13 février: Pursat Après-midi Calvaire

    Attention aux animaux qui traversent, ce n’est pas la première fois.

    13 février: Pursat Après-midi Calvaire

    Je photographie une ferme, le paysage, les magasins dans les villages.

    13 février: Pursat Après-midi Calvaire

    Un élevage de canards en plein air. Avant de partir on m’a mis en garde contre le virus H5N1 qui sévirait !

    On rencontre un jeune Français de Calais qui est parti depuis 8 mois ! Il dort dans la nature ! Je l’ai trouvé fatigué et il me dit qu’il a attrapé deux fois la malaria et la dengue ! Il s’en va au Vietnam. Je lui souhaite bon courage, chacun s façon de voyager, mais je ne l’envie pas ! Le plus dur d’après lui c’est la solitude.

    13 février: Pursat Après-midi Calvaire

    dans les villages

    13 février: Pursat Après-midi Calvaire

    un paysage

    13 février: Pursat Après-midi Calvaire

    une pompe à essence pour moto

    sur la route

     

    Le matin se déroule bien pour moi, mais après manger, j’ai un coup de barre terrible. Je pense que je ne mange pas assez, et que l’eau ne suffit pas, il faudrait des boissons énergétiques au vu des efforts que nous faisons !  Pas facile dans ce pays de trouver ce qu’on a besoin ! J e vais essayer de boire des jus de fruit si j’en trouve sur la route.

    Après une petite sieste d’un quart d’heure et un Ice Tea, c’est reparti, mais que çà a été dur, surtout à cause de la chaleur terrible entre 12 et 15h. 

    Après une centaine de km, on trouve un bel hôtel pour 15 dollars et j’en profite pour prendre un bain.

    Demain la journée sera encore plus difficile car plus longue, environ 110 km, mais je vais essayer de gérer ! 


    5 commentaires
  • 12 février : Kampong Chhnang

    Nous avons à peu près 300 km pour Battambang, que nous allons essayer d’atteindre en 3 jours. Il faut donc partir tôt. On gagne un peu de temps en mangeant notre pain avec de la confiture dans la chambre. Par contre on en perd car il faut réparer ma sacoche dont l’attache est cassée. Système D, Patrick répare.

    12 février: Kampong Chhnang

    Sur la route, nous croisons de nombreux musulmans et les mosquées bien entendu.

    12 février: Kampong Chhnang

    superbes villas avec les cocotiers

    Encore beaucoup de pagodes, mais on ne s’arrête pas et pas de photos, j’ai saturé.

     

    12 février: Kampong Chhnang

    Un panneau contre l’alcoolisme au volant, c’est le premier.

    12 février: Kampong Chhnang

    Des motos tirent des remorques longues avec des planches où les gens s’assoient, c’est bizarre comme transport en commun.

    12 février: Kampong Chhnang

    transport des poteries

    12 février: Kampong Chhnang

    Les camions de transport de personnes et matériel sont toujours aussi chargés, c’est impressionnant.

    Les bus et les camions roulent vite ainsi que les voitures particulières et on a intérêt à faire attention. En plus quelquefois des vaches traversent la route !

    12 février: Kampong Chhnang

     

    12 février: Kampong Chhnang

    On s’arrête pour se désaltérer et manger un peu, des jeunes filles préparent des brochettes : aux bananes et aux œufs, qu’elles font cuire doucement.

    12 février: Kampong Chhnang

    il distribue de l'eau pour gagner sa vie

    12 février: Kampong Chhnang

    On trouve de l’eau fraîche assez facilement, mais c’est le désert. Il a fallu attendre quelques km pour trouver une gargote où s’asseoir pour boire et manger.

    Les prix varient d’un stand à l’autre !

    12 février: Kampong Chhnang

    Les habitations dans la campagne sont souvent en bois avec un escalier.

    Pas grand-chose à dire sur cette journée qui sera surement identique aux deux prochaines car le but est de rouler pour atteindre Battambang.

    Nous sommes arrivés à Kampong Chhnang à 15 h dans un joli petit hôtel.


    1 commentaire
  • 11 février : Musée du Génocide, le Grande Emotion.

    11 février: le musée du Génocide émotion intense

    Ce matin, nous partons visiter le musée génocidaire. Pol pot incarne la folie sanguinaire du régime qu’il a dirigé de 1975 à 1979, puis a été chassé par les Vietnamiens, mais la guerre civile au Cambodge a duré 20 ans.

    Durant ces 4 ans, 2 millions de Cambodgiens ont été tués, et certains estiment à 3millions avec les disparus, soit 50% de la population qui faisait 6 millions en 1975.

    Les intellectuels, les riches, les opposants, les instruits ont tous été éliminés, si bien qu’après ce régime, le pays n’avait plus de personnes instruites.

    11 février: le musée du Génocide émotion intense

    Les gens étaient internés dans des camps comme ici à Phnom Penh dans un lycée construit par les Français et transformé en prison. C’est le S21.

    Je ne peux pas raconter toute l’histoire, mais il y avait des tortures, des sévices invraisemblables. Les prisonniers écrivaient des confessions en disant qu’ils avaient eu tord d’être opposant au Parti communiste, qu’ils regrettaient et adhèreraient désormais au PC.

    Un jeune garde enrôlé de force voit un jour son oncle arrivé comme prisonnier ! Il lui dit surtout de ne rien dire sinon, il sera tué aussi !

    11 février: le musée du Génocide émotion intense

    instruments de torture

    11 février: le musée du Génocide émotion intense

    11 février: le musée du Génocide émotion intense

    les cellules en parpaing

    11 février: le musée du Génocide émotion intense

    intérieur cellule

    11 février: le musée du Génocide émotion intense

    intérieur cellule bois

    11 février: le musée du Génocide émotion intense

    les fers

    11 février: le musée du Génocide émotion intense

    la salle de classe pièce de torture

    11 février: le musée du Génocide émotion intense

    Je n’explique pas les sortes de torture comme pour leur faire avouer certaines choses, on les accrochait à une potence, les jambes en l’air et on plongeait leur tête dans de l’eau mélangée à une sorte de purin. Il y avait aussi les électrochocs.

    11 février: le musée du Génocide émotion intense

    les corps retrouvés

    11 février: le musée du Génocide émotion intense

    11 février: le musée du Génocide émotion intense

    BOU MENG un des survivant du S21

    En arrivant vers la sortie, un petit stand avec un survivant, j’ai acheté son livre et je n’ai pas pu faire la photo avec lui, j’ai craqué ! Et oui, un moment d’émotion très intense.

     

    11 février: le musée du Génocide émotion intense

    ramasse des déchets puis accumalation et tri

    11 février: le musée du Génocide émotion intense

    11 février: le musée du Génocide émotion intense

    Sur le parcours vers l’hôtel, sur les trottoirs, des monticules d’ordure, il y a même des gens qui dorment dessus. Des femmes avec une charrette à bras ramassent les ordures dans la ville en klaxonnant avec une petite poire et les habitants ou commerçants leur donnent leurs déchets qu’ils accumulent, puis trient ensuite.

    11 février: le musée du Génocide émotion intense

    Nous rencontrons aussi deux jeunes filles qui donnent une offrande à un moine et se mettent à prier à genoux devant lui afin qu’il les protègent dans l’avenir.

    11 février: le musée du Génocide émotion intense

    11 février: le musée du Génocide émotion intense

    11 février: le musée du Génocide émotion intense

     

     

    rencontre avec les animateurs de la fête, encore demain.

    11 février: le musée du Génocide émotion intense

    L’après-midi, en Tuk-Tuk,

    11 février: le musée du Génocide émotion intense

    nous allons visiter le marché central qui malheureusement est fermé en grande parti à cause du nouvel an qui durera jusqu’à demain. Comme les commerçants sont surtout des chinois, il y a beaucoup de magasins fermés.

    11 février: le musée du Génocide émotion intense

    étal de viande

    11 février: le musée du Génocide émotion intense

    étal de légumes

    11 février: le musée du Génocide émotion intense

    Nous mangeons dans un petit restaurant et je commande des légumes à la sauce aux crevettes.

    11 février: le musée du Génocide émotion intense

    J’ai très peu mangé car la sauce était pimentée très fort et a nécessité une bonne dose de bière pour calmer les ardeurs. Les légumes insuffisamment cuits.

    11 février: le musée du Génocide émotion intense

    les immeubles près du marché

    11 février: le musée du Génocide émotion intense

    Nous sommes ensuite allés vers la pagode : Watt Phnom qui est très jolie.

    11 février: le musée du Génocide émotion intense

    Nous y voyons l’ensemble des visiteurs qui viennent donner à manger au « génie », chacun son dieu.

    11 février: le musée du Génocide émotion intense

    la poste

    Nous sommes ensuite allés à la poste et avons rencontré une dame Cambodgienne qui a tout perdu du temps de Pol Pot, ses parents étaient pharmaciens, tout leur a été confisqué, ils ont été tués et elle a passé les 4 années dans des camps de travail à la campagne. Après la défaite de Pol Pot, elle a réussi à partir en France et elle vit aujourd’hui à Evreux. Elle va peut-être aller manger une crêpe chez « Qui est Louis » à Pont de l’Arche.

    11 février: le musée du Génocide émotion intense

    Plus loin, nous rentrons dans une pagode où il y a une cérémonie.

    11 février: le musée du Génocide émotion intense

    le ROI

    11 février: le musée du Génocide émotion intense

     

    le nouveau ROI

    le Roi est mort et a été enterré début février. Sonfils le remplace

    Nous achetons de la confiture au petit supermarché car nous avons systématiquement un problème le matin, donc ce sera pain confiture.

    Demain direction Battambang, il y a 300km, 3 jours, peut-être 4 ?


    2 commentaires
  • voici la page promise, j'espère que les photos sont belles malgré leur réduction.

    Spécial Miou

     

    Spécial Miou

    Spécial Miou

    Spécial Miou

    Spécial Miou

    Spécial Miou

    Spécial Miou

    Spécial Miou

     

     

    Spécial Miou

     

     

     

    Spécial Miou

     

    Spécial Miou

    Spécial Miou

    Spécial Miou

    Spécial Miou

    Spécial Miou


    1 commentaire